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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


La chute sans fin du prince Andrew affole la Couronne

Publié par Brujitafr sur 21 Novembre 2019, 05:48am

Catégories : #ACTUALITES, #EUROPE, #Nouvel Ordre Mondial, #POLITIQUE

La chute sans fin du prince Andrew affole la Couronne

Après l'interview donnée pour s'expliquer sur sa relation avec Jeffrey Epstein, le  prince Andrew fait vaciller l'action caritative, pilier du pouvoir royal.

La chute sans fin du prince Andrew affole la Couronne
La chute sans fin du prince Andrew affole la Couronne

Après sa catastrophique prestation télévisée sur ses liens avec le pédophile Jeffrey Epstein, la descente aux enfers du prince Andrew se poursuit de plus belle en menaçant l'un des piliers du pouvoir royal : l'action philanthropique. Aux accusations de harcèlement sexuel et d'arrogance sont venues s'ajouter des allégations de racisme. Dans la foulée de ses explications peu convaincantes sur son amitié avec Epstein et ses rapports sexuels présumés avec plusieurs mineures, plusieurs sponsors de renom ont déserté les organisations philanthropiques présidées par le duc d'York, à l'instar d'associations d'aide à la jeunesse et aux entrepreneurs. Par ailleurs, plusieurs universités veulent couper les liens avec celui qui assure la présidence honoraire.

En outre, un ancien conseiller du 10 Downing Street d'origine sri-lankaise a accusé le huitième dans l'ordre de succession au Trône d'avoir tenu des propos racistes lors d'une réception à Buckingham Palace en 2012. Si le Palais a démenti les propos prêtés au prince, l'écho rencontré dans la presse met à mal le mythe de l'ouverture des « Royals » aux minorités raciales que symbolise le mariage en mai 2018 du prince Harry et de Meghan, issue d'un père blanc et d'une mère noire.

La pression de la justice américaine

Enfin, la justice américaine fait pression sur le prince pour qu'il réponde aux questions du FBI sur son rôle dans l'affaire Epstein. Depuis son entretien de dimanche à la BBC dans lequel il n'avait pas trouvé bon d'exprimer le moindre remords à l'égard des victimes de son « utile ami », le prince Andrew, 59 ans, est devenu un véritable pestiféré. Le soutien de son ex-épouse, Sarah Ferguson, qui l'a qualifié de « gentleman », l'a également desservi tant cette dernière est haïe par l'opinion.

Lire aussi L'interview du prince Andrew donne des sueurs froides à Elizabeth II

Comme elle est loin, l'image d'« Andy le tombeur » (Randy Andy), aimable, simple, direct et ouvert. L'aspect naturel d'Andrew et son élégance sportive avaient pour beaucoup contribué à sa popularité. Sa participation en tant que pilote d'hélicoptère à la guerre des Malouines, en 1982, lui avait donné une image à la Top Gun, son film préféré, qu'il a vu des centaines de fois.

Le scandale Epstein a également relancé les controverses sur les affaires financières scabreuses auxquelles a été mêlée Son Altesse royale après sa retraite de la Royal Navy, en 2001. Au-delà de cette affaire de mœurs sordide, les démêlés d'Andrew menacent l'un des piliers du pouvoir royal : l'action philanthropique.

Lire aussi Le mystérieux testament de Jeffrey Epstein

La couronne pourrait-elle plier ?

Trop souvent sous-estimée en France, la prééminence du clan Windsor dans cette sphère sociale fait de la royauté à la fois un relais et un rempart de l'État. C'est la monarchie « providence », illustrée par les quelque 3 500 organisations philanthropiques parrainées par un membre de la famille royale, dont plus de six cents par la souveraine en personne. Des officiers à la retraite de la Royal Navy aux escrimeurs amateurs en passant par les infirmières, les philatélistes ou la société de zoologie…: l'examen de la liste de ces trusts, associations et fondations révèle une monarchie idéaliste mais pratique, traditionnelle mais radicale.

Cette action caritative est au cœur du pacte passé entre la monarchie constitutionnelle et la nation. Comme l'Église, la royauté agit en contrepouvoir à l'omnipotence de l'État symbolisée par le Premier ministre, qui au fil des siècles a accaparé les pouvoirs régaliens. La vie mondaine londonienne est ainsi rythmée par les charities, ces galas fortement payants présidés par un Windsor au profit d'une organisation charitable, en l'honneur d'un film, d'une exposition ou d'un opéra. Cette tradition de la royauté de faire sortir aux riches leur portefeuille est fortement ancrée dans la famille royale depuis le règne de George III, au XVIIIe siècle.

La primauté royale dans la sphère philanthropique doit compenser l'absence de pouvoir politique du souverain, Selon la formule officielle définie par Walter Bagehot au XIXe siècle, Elizabeth, reine de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, chef du Commonwealth et de l'Église anglicane, commandant en chef des armées, ne peut guère se permettre que de « formuler des avertissements, donner des encouragements et des conseils ».

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